Publié dans Editorial

FMF, fais gaffe !

Publié le mercredi, 28 octobre 2020

Parlons du sport. Il est souvent constaté que le sport est un vecteur capable de déclencher une dynamique de développement. Le football en est un des éléments les plus prometteurs.
L’avenir des Barea serait-il compromis ? A peine débarrassé de sa malédiction, le ballon rond malagasy risque fort de rechuter. La Fédération malagasy de football (FMF), principale responsable de la gestion du sport-roi à Madagasikara, se retrouve entre les mains de ces vieux démons. Les faits qui se présentent en ces temps-ci ne nous permettent d’avoir une visibilité, à court et à moyen terme, sur l’avenir des Barea.
On est à quelques encablures des matches éliminatoires contre la Côte d’Ivoire comptant pour la CAN 2021 prévue pour les 12 et 17 novembre, mais rien ne va plus à la « maison » du football malagasy d’Isoraka. Les « parents » se chamaillent et sont au bord du divorce, si ce n’est pas déjà le cas. Les « enfants », abandonnés à leurs propres comptes, ne savent plus à quel saint vouer leur sort !
L’adversaire qui attend les Barea au Stade Manarapenitra de Barikadimy, les Eléphants de la Côte d’Ivoire, figure parmi les meilleures formations de l’Afrique, un des favoris de la CAN 2021. Parmi les mondialistes de Russie 2018, la Côte d’Ivoire doit être prise très au sérieux.
A la lueur de ce qui se trame à Isoraka ces derniers jours, l’occasion de pouvoir miser positivement sur l’avenir luisant de notre club fétiche s’amenuise. Une Fédération « coupée » en deux perdra sûrement sa crédibilité et sa force. Le vrai problème réside sur le fait que le ministère de tutelle n’y peut rien pratiquement. Au risque sinon d’être taxé d’ingérence flagrante par la FIFA, Ambohijatovo a intérêt à garder la distance. Le départ rocambolesque de Raoul Arizaka Rabekoto, le président élu et le seul reconnu, par les instances internationales dont la FIFA, plonge la FMF au fond de l’abime de la désolation.
Les décennies d’errance du football malagasy résulte de l’incurie des dirigeants du sport-roi au niveau de la Fédération nationale. Durant les moments forts de la Première République, le football connut une certaine embellie. Mais au fil des années, les Akon’Ambatomena, les Fortior Club de la Côte Ouest, les Saint-Michel et bien d’autres clubs qui avaient fait la gloire du sport malagasy en général et du foot en particulier disparaissent totalement du circuit. Le Club M de Schnittger, des années 80-90, qui brillait sur le firmament de Madagasikara en faisant trembler les grandes équipes africaines finit son parcours dans l’anonymat.
Et nous y voilà de nouveau sur la pente raide. L’ombre de la galère plane derechef sur la tête de l’équipe nationale. Juste au moment où les poulains de Nicolas Dupuis vont affronter un adversaire de taille que la FMF joue faux. Censée apporter le soutien nécessaire, la FMF s’égare dans les petites guerres intestines. Un faux bond qui risque d’impacter lourdement sur le moral de la troupe.
Attention messieurs et mesdames du Comité exécutif de la FMF, vous êtes là en train de faire basculer l’espoir de tous les Malagasy !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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